Cette semaine, ce sont les CP/CE2 de la classe de Melle Verpoorten qui profitent du séjour à l'école des arts du cirque. Les enfants sont ravis. Ils alternent des temps dans une salle où ils apprennent à réaliser des exercices d'équilibre, de jonglerie et d'acrobatie et d'autres où ils se retrouvent dans une classe où ils travaillent de manière assez ludique le vocabulaire sur le thème du cirque. Bref, ils ne s'ennuient et surtout ils apprennent beaucoup!

Les conditions de travail des mineurs étaient très dures. Ils travaillaient dans la chaleur, dans une semi-obscurité, dans le bruit, dans la poussière, dans des positions difficiles.

C'était un travail de force. Ils utilisaient la pioche, la barre à mine, puis le marteau piqueur pour entailler les parois des galeries.

Certains occupaient des postes d'étayeurs pour consolider les parois, d'autres poussaient les wagonnets remplis de morceaux de charbon et d'autres roches. Au 19ème siècle, c'étaient les enfants (appelés "les galibots") et les femmes qui se chargeaient de ce rôle. Puis les chevaux de trait les ont remplacés. Enfin, ces derniers ont vu arriver une locomotive plus efficace qui a soulagé la condition humaine et animale.

Pour empêcher l'éboulement des plafonds, l'étayage était en bois, puis en métal.

Le plus grand danger que craignaient les mineurs était le coup de grisou. Pour repérer la présence de ce gaz, ils se fiaient à la flamme de leur lampe qui s'allongeait et qui bleuissait si c'était le cas. Ils observaient aussi des canaris ou des souris qu'ils apportaient dans ces profondeurs.

En cas d'explosion, suite à la catastrophe de Courrières, les cadres ont pensé à mettre des pare-feux dans les galeries, en faisant installés des bacs à sable aux plafonds qui se renversaient lors de l'explosion. Mais ils se sont montrés peu efficaces et ils ont été remplacés par des bacs à eau tout simplement.

Enfants et accompagnateurs étaient bien fatigués après toute cette visite mais chacun est sorti de la galerie très satisfait d'avoir appris autant de choses en une journée.

Si votre dernière visite du centre historique minier de Lewarde remonte à plus d'une dizaine d'années, je vous invite à y retourner. Ce site s'est modernisé, il a considérablement augmenté la partie musée qui présente la vie quotidienne de la mine et du mineur. Les guides sont nombreux et efficaces dans leur présentation. Enfin, on a noté que les anciens mineurs qui proposent leur témoignage ne sont plus que quatre à intervenir. Leur participation est donc encore une chance exceptionnelle pour les visiteurs d'aujourd'hui.

Quant à nos élèves, ils ont commencé leur visite par une exposition de photos qui témoignent du quotidien des habitants de cette région minière. Les chevalets, les terrils, les corons font partie du paysage. Ils sont partout.

La mine de Lewarde a fermé dans les années 70. Elle est restée dans son jus. Les bureaux de l'ingénieur, des géomètres, du comptable, du syndicat, la lampisterie sont restés en l'état avec les objets qui étaient utilisés au quotidien.

La partie musée présente la vie quotidienne du mineur: reconstitution à l'identique de la cuisine, d'un estaminet, objets des nombreuses nationalités qui sont venues travailler dans les mines de la région, documents sur la santé, sur l'éducation,sur l'alimentation, sur l'habitation, sur les harmonies minières...

Le moment du témoignage du mineur M. Petit a été un moment particulier. Les enfants étaient dans la salle des pendus où autrefois les mineurs accrochaient

 leurs affaires lorsqu'ils se changeaient et où ils se douchaient.

La prise de son n'est pas des meilleures mais cette vidéo nous permet de conserver un souvenir de cette intervention.

La visite s'est conclue avec un moment très attendu: la visite de la galerie. 

Ce sera le contenu de notre prochain article.

Ce mardi 22 mai, les CM2 de notre école sont allés à la découverte du monde minier près de Somain, sur deux sites: le matin à Rieulay et l'après-midi à Lewarde.

Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de leur destination, le paysage changeait: les premiers terrils se dressaient de chaque côté de l'autoroute. L'habitat était différent. Les maisons des corons s'alignaient dans les commune traversées.

Arrivés à la maison du terril de Rieulay, les élèves et leurs accompagnateurs ont été accueillis par deux guides. Ces derniers leur ont expliqué l'évolution du site au fil du temps. Les CM2 ont ainsi appris qu'un terril n'était pas composé de charbon mais de déchets de la mine, d'autres roches et surtout de schiste, extrêmement friable, de scories et de morceaux de grès.

Puis, les guides ont proposé de commencer une randonnée.

Dans le passé, de 1900 à 1950, le terril s'est constitué avec le schiste noir remonté des mines, apporté par des wagons jusque cette zone marécageuse, non constructible. Il faisait alors 25 m de haut et s'étendait sur 140 hectares.

Avec l'arrêt de l'activité minière, la commune de Riaulay, au fil du temps, a voulu se débarrasser de ce terril, qui envoyait avec le vent beaucoup de poussières noires sur les habitations. Une partie a servi à la construction des autoroutes. Progressivement, les eaux des nappes phréatiques ont remonté et ont formé un lac. La commune a décidé ainsi d'aménager cet espace en zone touristique. Ce lieu est devenu une destination très agréable pour se promener.

Cette randonnée leur a permis d'apprendre à observer  la flore et la faune sur ce site.

Sur le terril, les CM2 ont appris aussi à distinguer les différents morceaux de roche qui composent ce terril: le schiste noir, le schiste rouge, le grès, les scories... Ils ont ramassé des morceaux de ces pierres qu'ils ont emportés comme souvenirs.

Après un agréable pique nique, sous un soleil rayonnant, nos voyageurs ont repris le bus, pour se rendre au centre historique minier de Lewarde.

ils sont arrivés ce jeudi en fin de journée, un peu plus tôt que prévu, vers 18h20. Quel bonheur pour les parents de retrouver leur enfant, quelle joie d'être dans les bras de sa maman ou de son papa!

Quand ils sont descendus du bus, on pouvait observer leur mine fatiguée mais aussi leurs joues rosées. Ils nous sont apparus tranquillement l'un après l'autre et comme des automates, ils sont allés chercher leur valise dans la remorque du bus.Les familles sont arrivées au fur et à mesure. C'était très bien ainsi. Après les premières trouvailles, elles pouvaient échanger quelques mots avec les enseignantes et les remercier.

Puis, après le départ des animateurs, du chauffeur de bus, il ne restait plus sur le trottoir que nos trois maîtresses et Léa. Epuisées, mais toujours souriantes, elles étaient ravies d'avoir réaliser ce projet avec leurs élèves.

Nous, on ne peut terminer cet article qu'en les remerciant vivement pour leur engagement dans cette classe de mer, pour l'enthousiasme qu'elles ont mis dans ce projet. Elles ont tout donné pour que tout se passe bien, pour convaincre les plus hésitants, pour encourager dans l'effort les plus fatigués, pour que chacun profite au maximum de chaque instant de cette expédition. Et, ce n'est pas fini. Dès demain, elles vont déballer tout ce qu'elles ont ramené (les malles sont bien lourdes) et elles vont dans les jours qui viennent compléter le cahier souvenir, reprendre les connaissances apportées lors du séjour et mettre tout cela en valeur en préparant notre exposition de fin d'année.

Enfin, pour votre information, sachez qu'elles parlent déjà de la classe de mer de l'année prochaine! Sacrées maîtresses!

Ce matin, à 8h30, on était déjà à Gravelines. Il fallait arriver de bonne heure, à la marée basse.

Après un dernier petit déjeuner, nous avons chaussé les bottes pour partir à la pêche à pied. Une nouvelle aventure nous attendait.

On a adoré cette activité! A midi, on avait une faim de loup. On s'est régalé avec ce nouveau pique nique. Tout en mangeant, entre copains, on se racontait les résultats de notre pêche.

Quelle bonne journée!

Après avoir joué encore une dernière fois sur la plage, il était temps alors de faire nos bagages.

Nous avons préparé nos valises, tout revérifié et on est allé rejoindre Bruno, notre gentil chauffeur de bus qui nous attendait. A 17h05, nous reprenions la route en direction de Linselles. A ce moment là, on n'avait plus qu'une hâte: retrouver notre famille.

A suivre.

Quelle journée! Mais quel plaisir aussi! Les animateurs nous ont bien fait rire pendant la veillée. On a oublié complètement notre fatigue et on a profité pleinement de ce moment propre aux classes de découverte.

Et puis, enfin, ce fut l'heure d'aller se coucher. Tout le monde n'a pas dormi tout de suite. Certains étaient très énervés et avaient du mal à trouver le sommeil. Ils avaient encore besoin de parler, d'évoquer encore les fabuleux moments de la journée.

Et puis, d'autres restaient songeurs devant la fenêtre, devant cette vue de la mer à la nuit tombée. C'était déjà le dernier soir...

A suivre.

Après un bon repas réconfortant, on pensait qu'on allait pouvoir se reposer un peu après cette matinée  à Calais. Mais non, Mme Maertens nous a appelés et nous a annoncé qu'on partait ramasser de la laisse.

De la laisse de mer? Mais de quoi parlait-elle? Maintenant, on sait, on peut vous expliquer. Il s'agit de tous les éléments naturels que dépose la mer sur son rivage. On trouve ainsi des coquillages, des algues, des os de sèches, des morceaux de bois...

C 'est incroyable tout ce qu'on a pu ramasser! En effet, on a trouvé des éléments naturels mais on est tombé aussi sur un bon nombre de déchets très inattendus...Drôle de planète...

Ensuite, pour compléter nos connaissances sur la faune et la flore du littoral, on a utilisé la mallette pédagogique de la base. Ainsi, on a pu trouver les noms de certains éléments que l'on avait ramassés.

Quelle journée! Qu'est ce qu'on appris aujourd'hui! Les livres, la télévision, Internet, c'est bien. Mais rien ne vaut la chance de pouvoir être sur place, sur un lieu, pour voir, pour toucher, pour apprendre sur la vie des hommes, sur la faune et la flore.

En fin d'après-midi, quand on est rentré dans les bâtiments du centre, on pensait qu'on allait manger puis aller dormir.

Eh non, erreur. Cette troisième journée n'était toujours pas terminée. Une veillée nous attendait.

A suivre.

Ce matin, nous sommes les corsaires, partis à la chasse au trésor dans Calais.

Mine de rien, nous venons de faire un sacré tour dans cette ville qui est décidément très grande.

Maintenant, c'est nous qui allons monter dans le phare. A suivre.

Bonjour chers parents, frères et sœurs, grands-parents,  amis et fidèles visiteurs de ce blog.

Vous êtes peut-être tranquillement encore en pyjama en ce mercredi matin à prendre votre temps chez vous. Pour nous, c'est bien différent. Depuis 8h30 environ, nous sommes arrivés à Calais et nous sommes prêts à découvrir cette ville. (hé oui, nous, on est en super forme et on ne veut pas perdre une miette de temps durant ce séjour!)

Cette approche de la ville va se faire en deux temps et de deux manières: un groupe commencera par une vue d'ensemble de la ville depuis les 60 m de haut du phare, pendant que l'autre groupe fera une chasse au trésor avec une balade qui les mènera devant les principaux monuments de cette cité. Ensuite, on inversera.

Mme Mahidi  emmène son groupe en premier en direction du phare.

Maintenant, il ne reste plus qu'à monter les 271 marches. 

Et soudain, on voit la lumière du ciel! Youpi, on est tout près du but! Voilà, on l'a fait!

On voit tout Calais et son bord de mer. C'est superbe! Mme Mahidi avait raison. Il fallait faire cet effort. 

"Allez, les enfants! Maintenant, on redescend. On va aller faire la chasse au trésor dans Calais, comme le groupe de Mme Debarbieux." s'exclame Mme Mahidi.

Bon, la descente, ce sera plus facile. Qu'est ce qui nous attend maintenant? A suivre.